A l’impact du projectile non létal, d’une arme a balle caoutchouc occasionne un violent transfert d’énergie cinétique, mais sans pénétration. On évite ainsi d’endommager les organes internes de la cible, mais l’on garde l’effet « foudroyant » d’un coup de feu.

Pour systématiser l’offre disponible, nous distinguerons 5 échelons, du plus faible au plus puissant :

On trouvera tout d’abord les lanceurs de paintball détournés de leur utilisation première. L’idée est ici de les charger d’une balle en caoutchouc, de calibre .43 ou .68. Notons que la puissance de ces dispositifs laisse grandement à désirer pour un tir de défense : 5 joules pour un PPQ M2 Umarex, 16 joules pour un Walther SG 68 T4E.

A l’échelon 2, on trouvera les armes à blanc munies d’un embout à balle caoutchouc. On utilise ici l’énergie de la détonation pyrotechnique pour projeter une balle ronde de calibre 18 mm ou 20 mm forcée dans l’embout. Encore en vente libre, ces armes constituent le premier palier véritablement efficace.

A l’échelon 3, on converti la puissance du calibre 12 à des formats de poing avec des cartouches en 12/50. Monocoup ou à double-canon, ce type de lanceur se voit cette fois classé en catégorie C et requiert un certificat médical de votre médecin. Citons ici les populaires arme a balle caoutchouc, Gomm Cogne GC27, GC 54 et GC 57 de SAPL.

A l’échelon 4, on utilise des cartouches de calibre 12 « full size » à balle caoutchouc dans une véritable arme à feu. Ce sont les cartouches SAPL Gomm Cogn, Fiocchi Law Enforcement ou Sellier & Bellot Rubber Ball. Elles sont tirables depuis un fusil à pompe comme depuis un juxtaposé de chasse.

A l’échelon 5, on trouve les lanceurs « pro » et anti-émeute comme le redoutable Flash Ball de Verney-Carron. Il expulse des projectiles sphériques de 44 mm avec une puissance ahurissante de 140 joules. Vendu comme de juste en catégorie C, il est à utiliser avec précaution.